Les professionnels des médias congolais ont été conviés à travers un atelier organisé, lundi, 20 février au CEPAS/Kinshasa sur la sensibilisation des journalistes sur les effets néfastes des discours intolérants sur la communauté à minorité sexuellement réduite( Apatrides, Albinos, pygmées, personnes vivant avec handicap, les personnes LGBTI(Lesbiennes, Gays, Bisexuels,Transgenres….) les professionnels des sexes, les personnes vivant avec le VIH/Sida… à bannir des discours haineux vis -à- vis de cette catégorie de personnes.
Organisé par l’Ong OASIS/Rdc en collaboration avec le Réseau des communicateurs en population (RCP/Médias, avec l’appui de la délégation de l’Union Européenne et de l’ambassade de Belgique, cet atelier d’échange avait pour objectif principal de combattre les discours discriminatoires, d’intolérance et préjugés à l’encontre des personnes LGBTI et autres au travers des émissions, de sondage d’opinion …
En d’autres termes, les médias congolais ne reconnaissent pas le droit à la vie, le droit d’avoir une orientation sexuelle pour cette catégorie de la couche sociale . C’est -à -dire un choix sexuel, car dans « le vivre ensemble pacifique », il faut accepter l’autre tel qui l’est.
« Les médias congolais sont réputés être censeurs et commandeurs des âmes, conservateurs et sensationnels , moralisateurs, au service des opinions », a déclaré Adonis Bope, coordonnateur national du RCP/Médias.
Et d’ajouter :
» Les médias sont appelés par contre à promouvoir les valeurs humaines, telles que prônées par la déclaration universelle des droits de l’homme et la loi sur la liberté de la presse de 1996″.
La coordonnatrice nationale de l’Ong OASIS/Rdc , Julia a quant à elle mis l’accent sur le vivre ensemble pacifique qui devrait caracterisé la communauté.
Pour Julia, cet atelier est un dialogue social entre les communautés LGBTI et les médias afin de dissiper ces genres de comportement qui l’a classé en 3 milieux types.
Discriminatoires(monde religieux), environnement hospitalier (monde de santé) et la presse(monde médiatique).
En d’autres termes comment changer l’image que ces trois types de milieu ont collé à la communauté sexuellement minoritaires.
Par ailleurs, l’Union européenne, représentée par sa cheffe de mission adjointe, Matilda Schedwin et l’ambassade de Belgique par son chargé d’affaires et chef de section, Eric willimaers ont tous mis en exergue la stigmatisation que subissent les communautés sexuellement minoritaires.
Un débat riche en échange entre les communautés LGBTI et la presse a sanctionné cet atelier.